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Retombées

Cette thématique est abordée sous quatre angles distincts couvrant tout le spectre de l’histoire naturelle des maladies cognitives.

  • Épidémiologie des troubles neurocognitifs majeurs : étude de facteurs modifiables - nutrition, activité physique, médication, etc. – pouvant mener à des interventions susceptibles de réduire le risque de développer la maladie ou d’en retarder la progression; recherche de marqueurs biologiques d’inflammation ou d’oxydation dans l’optique d’un dépistage précoce.
  • Pharmaco-épidémiologie : effets à long terme des traitements pharmacologiques des troubles neurocognitifs majeurs et impacts des atteintes cognitives sur l’adhésion aux traitements pharmacologiques des maladies chroniques.
  • Réadaptation : risques et besoins d’assistance à domicile des personnes souffrant de troubles neurocognitifs majeurs, prédiction du déclin fonctionnel des personnes âgées fragiles, mesure de l’aptitude en présence d’atteinte cognitive.
  • Soins de longue durée, soins palliatifs et soins de fin de vie : prévention et détection du délirium chez les aînés atteints de troubles neurocognitifs majeurs en centres hospitaliers de soins de courte durée (CHSCD) et centres hospitaliers de soins de longue durée (CHSLD), prévention et traitement des symptômes comportementaux et psychologiques de la démence (SCPD) à domicile et en CHSLD, soins buccodentaires auprès des aînés atteints de troubles neurocognitifs majeurs, soulagement de la douleur auprès des résidents non communicants en CHSLD, optimisation de la médication et programmes d’interventions de soins palliatifs et de soins de fin de vie pour les personnes atteintes de troubles neurocognitifs majeurs avancés en CHSLD.

Identification et application d’indicateurs de qualité des soins et des services associés à une coordination des actions multidisciplinaires; établissement d’une meilleure communication clinicien-patient pour favoriser le partage des décisions cliniques; implantation de nouveaux modèles d’hébergement mieux adaptés aux aînés, aux bénévoles et au personnel; modèle pour un vieillissement en santé dans lequel la personne âgée, ses proches, la communauté et les organisations sont impliqués. Les recherches portent aussi sur l’organisation et l’évaluation des services aux aînés en perte d’autonomie qui vivent à domicile.

Ces recherches visent à identifier les barrières et les facilitateurs de la déprescription de médicaments et à développer des outils efficients dans ce domaine. Les recherches s’effectuent autant dans des contextes de médecine familiale que de médecine spécialisée et s’intéressent aux points de vue des aînés et de divers professionnels de la santé (infirmières, médecins, pharmaciens, etc.) afin d’obtenir une vision large de la problématique. La déprescription et la polypharmacie chez les aînés sont des thématiques de recherche étroitement liées. Du côté populationnel, ces études apportent une compréhension de l’utilisation des médicaments dans le temps, couvrant autant l’aspect qualité des médicaments que l’aspect quantité.

Les effets positifs de la participation sociale sur la santé physique et psychologique des aînés ont été démontrés. Les recherches se poursuivent pour favoriser cette participation sous toutes ses formes, développer des connaissances théoriques et pratiques, les appliquer dans des stratégies innovatrices d’intervention pour favoriser la participation sociale et en évaluer les impacts. Le partenariat entre le milieu universitaire et les organisations communautaires s’avère un atout indispensable pour accompagner les personnes aînées dans une démarche pour demeurer actives dans leurs collectivités et de ce fait réduire l’isolement social des aînés.

Ces activités comprennent : (1) la réalisation de synthèses de connaissances et d’examens des déterminants de l’état de santé, des soins à domicile et des soins pharmaceutiques de première ligne basés sur le modèle québécois du « vieillissement actif et en santé » développé en 2008 par la Direction de la santé publique et l’INSPQ ; (2) l’étude d’outils et de programmes de formation pour favoriser l’implication des patients ainés dans les décisions cliniques; et (3) la mise en place de partenariats pour favoriser l’application des connaissances en regard de la participation sociale.

Ce programme de recherche vise à identifier les meilleures stratégies pour mieux connaitre les besoins et les risques de perte d’autonomie des aînés se présentant à l’urgence, dans une optique de prévention et d’orientation vers les ressources adéquates.